N’en déplaise au pape François, l’Ecole publique est laïque depuis le XIXe siècle, dans son personnel et ses locaux comme dans le contenu de ses enseignements. L’Ecole est un temple du savoir, aucune conviction religieuse n’y a cours.

Quand il critique les programmes scolaires français en s’appuyant sur les mensonges du collectif Vigi-Gender, de la Manif pour tous et de la Fondation Lejeune, le Pape semble oublier qu’il appelait la France à « devenir un Etat plus laïque » en mars dernier. Compte-t-il maintenant excommunier les enseignants comme le fit le pape Pie X en 1908 ?

Les membres du CNAL rappellent que a « théorie du genre » n’existe pas. Mais les études de genre, elles, ont montré que la société, et l’école elle-même, véhiculent à leur insu un discours stéréotypé qui ne donne pas à chaque enfant, fille ou garçon, les mêmes chances de réussite.

Pour le CNAL, l’Ecole est à sa place quand elle dénonce ces inégalités, lutte contre les préjugés et donne à chaque enfant des clés pour comprendre la société dans laquelle il vit.

L’Ecole de la République n’a pas rougir d’éduquer à la sexualité, à l’égalité fille-garçon, de répondre sans jugement aux questions que se posent les jeunes sur leur identité et leur orientation sexuelle.

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